dimanche 13 février 2011

Intermède.



* et laisser la mer apaiser les chagrins... *

vendredi 4 février 2011

Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet, Antoine Bello

"Quelle histoire! C'est incontestablement moi qui l'ai écrite - je reconnais mon écriture - mais je n'en ai aucun souvenir"

Ainsi débute l'un des chapitres de l'Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet. Le narrateur est policier, un grand amateur d'Agatha Christie qui applique les méthodes d'Hercule Poirot dans son métier avec grand succès - à ce jour, il peut se targuer de 100% d'enquête élucidées. Seulement voilà: le fin limier n'exerce plus, suite à un malencontreux accident qui lui a laissé une curieuse amnésie: chaque nuit efface ses souvenirs de la veille. Cependant, quand un ancien collègue lui demande sa contribution à une enquête, il active de nouveau ses petites cellules grises, s'aidant pour ce faire d'un journal intime où il note toutes ses journées.

L'enquête en elle-même semble tirée tout droit d'un roman "agatha-christien": une jeune femme a disparue après une promenade avec son amant; tout semble indiquer que le mari est le coupable. Mais. L'affaire va prendre une tournure bien particulière quand un véritable jeu de stratégie s'engage entre le suspect, brillant neuro-chirurgien et notre policier amnésique...

Plus qu'un simple roman policier, Antoine Bello nous propose ici une sorte d'essai sur l'art d'écrire du polar. L'auteur joue sur les références à Agatha Christie, les protagonistes se livrent à des analyses de son oeuvre, s'en inspirent. Le ton est audacieux, le propos intelligent, et l'intrigue est prenante. Je me suis laissée prendre au jeu avec délice. On peut regretter simplement une fin un peu brumeuse - mais un petit coup d'oeil au billet de Cuné peut résoudre le problème: sa critique.

En bref: un très bon roman, original et savoureux. Je m'en vais découvrir d'autres ouvrages de cet auteur!


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Bello, Antoine. Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet. Gallimard. 2010. 252p.

mardi 1 février 2011

kof kof kof



Bon, cette image n'est pas très fidèle à la réalité (mais si j'avais voulu être réaliste, il aurait limite fallu que je cherche chez Hitchock et je ne voulais pas vous faire fuir non plus, hein). Quand le médecin est venu, j'étais loin de faire un sourire Email Diamant comme cette charmante madame. Avec 40° de fièvre, un décollage des poumons/bronches imminent et plusieurs évanouissements au compteur, je n'avais plus vraiment les idées claires, et encore moins l'envie de sourire. Résultat, Morwenna est arrêtée jusqu'à mercredi.

N'empêche, mon corps est un brave petit soldat: il a gentiment attendu la fin des partiels et m'a laissé faire mon boulot de déléguée avant de se mettre en panne. L'attribution du semestre était jeudi: vendredi, j'ai commencé à me sentir patraque, et samedi, hop, au lit. (Pour ceux qui seraient curieux, voui, j'ai eu mon semestre, avec 16 de moyenne)
Cela dit, ce timing ne m'a pas particulièrement plu. Ce week-end était censé être celui des retrouvailles en amoureux, après un mois d'absence; du coup, passer deux jours au lit, certes, mais PAS pour cracher mes poumons et délirer à moitié sous l'effet de la fièvre... Mais bon, Chéri était là, adorable et attentif, et c'était déjà merveilleux.

[Temps de réflexion prolongé. Cerveau vide. Fichtre, la rédaction de cet article me prend un temps fou par rapport à d'habitude. Où sont passés mes neurones?!]

Je crois que je vais conclure maintenant. Je reviendrais avec un article plus cohérent quand je serai de nouveau sur pattes!

Bonne semaines à tous :)
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